Maroc vs Al Amoudi : Conflit de la SAMIR au CIRDI

Maroc vs Al Amoudi – Le différend opposant le Royaume du Maroc à Corral Morocco Holding, détenu par l’investisseur saoudo-éthiopien Mohammed Al Hussein Al Amoudi, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), soulève des enjeux considérables. Al Amoudi réclame une compensation de 2,7 milliards de dollars pour des préjudices supposés subis dans la gestion de la raffinerie SAMIR.

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Maroc vs Al Amoudi : Contexte du Conflit

Le conflit met en scène le Maroc vs Al Amoudi. Ce dernier a saisi le CIRDI pour régler un différend lié à la raffinerie SAMIR. Al Amoudi réclame 2,7 milliards de dollars, affirmant que le Maroc a exproprié la raffinerie SAMIR. Cette réclamation s’appuie sur un accord bilatéral de protection des investisseurs signé en 1990 entre le Maroc et la Suède.

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Arguments et Défense

Le Maroc affirme avoir toujours soutenu la raffinerie SAMIR. Les autorités marocaines ont mobilisé des ressources pour maintenir l’activité de la raffinerie, malgré les difficultés financières. Le gouvernement nie toute expropriation et défend ses actions visant à préserver les intérêts économiques et stratégiques du pays.

Chronologie et Mesures Prises

Depuis l’acquisition de SAMIR par Al Amoudi, plusieurs événements marquants ont eu lieu :

  • En 2002, un incendie a gravement endommagé la raffinerie.
  • Les pouvoirs publics ont continué à soutenir la raffinerie, malgré sa situation financière précaire.

Le gouvernement marocain a adopté plusieurs mesures pour sauver la SAMIR :

  • Lignes de crédit adossées à des droits de douane.
  • Financements par des institutions bancaires.

Ces initiatives visaient à assurer la pérennité de la raffinerie.

Conséquences et Perspectives

Al Amoudi n’a pas respecté ses engagements envers SAMIR. Il a omis de moderniser la raffinerie et de fournir les capitaux nécessaires. Ses actions ont conduit l’entreprise vers la faillite. Al Amoudi a employé des tactiques litigieuses pour influencer la valeur de SAMIR. Il a présenté des « offres d’achat » absurdes pour surenchérir devant le CIRDI. Ces stratégies visent à obtenir une indemnisation exorbitante de la part du Maroc.

La décision finale du CIRDI aura un impact significatif sur les relations économiques entre le Maroc et les investisseurs étrangers. Une résolution favorable pourrait renforcer la position du Maroc comme destination d’investissement, tandis qu’une décision défavorable pourrait inciter à la réévaluation des politiques d’accueil des investissements étrangers.
En conclusion, le différend entre le Maroc vs Al Amoudi au CIRDI illustre les défis complexes de la gestion des investissements étrangers et de la protection des actifs nationaux.

Le Maroc reste déterminé à défendre ses intérêts économiques et à promouvoir un environnement favorable pour les investissements, malgré les obstacles rencontrés dans ce dossier particulier.

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