L’ONHYM organise pour la seconde fois un sommet sur le pétrole et le gaz à Marrakech, les 6 et 7 février prochains. Ce sommet a pour objectif de répondre aux questions essentielles relatives à l’exploitation gazière et pétrolière potentielle du royaume. Il est aussi important pour le Maroc de relancer la coopération avec d’autres pays africains, qui exploitent pleinement leurs ressources d’hydrocarbures, pour se faire des ministres de nombreux pays africains feront le déplacement. Mais le plus important est de redonner envie aux entreprises pétrolières d’investir encore sur la prospection au Maroc, malgré les années de recherches infructueuses.
Pourtant, le Maroc a du potentiel du fait de sa géologie. Par exemple, le sol marocain offre une possibilité du pétrole de schiste (schiste bitumeux), les réserves sur le gisement de Timahdit sont estimées à 15 milliards de barils d’huile par l’ONHYM. La perspective du pétrole non conventionnel est écartée par les autorités marocaines, et c’est une bonne chose au vu de la technique d’extraction très coûteuse en eau et dévastatrice pour l’écosystème, mais cela montre que le Maroc a un sol à potentiel.
De plus, la société britannique Sound Energy qui fait des prospections au Maroc depuis quelques années fait des annonces importantes. Elle affirme que 43 milliards de mètres-cubes de gaz conventionnel se trouvent à Tendrara. Il nous est permis de rêver, car Tendrara se trouve dans la continuité d’un bassin d’hydrocarbure algérien exploité. Cependant, il faudra encore s’armer de patience jusqu’à la fin des tests du puit Te-10 en février qui viendront confirmer ou infirmer ce potentiel.
Ce qui permettrait de donner un nouveau souffle à la prospection d’hydrocarbure marocaine et par conséquent à ce sommet de Marrakech qui se déroulera également en février.