Ce dimanche 22 avril marque la fin de la quatrième édition de « Jidar ». Créé en 2014 à l’initiative de l’association EAC l’Boulvrart, cet évènement se fixe pour but de transformer la capitale marocaine en « lieu de création à ciel ouvert ».
Pour l’édition 2018 qui s’est tenue du 16 au 22 avril, des artistes venus d’Espagne, de la Grèce, du Japon, du Mexique, du Pérou et de la Pologne ont réalisé dix fresques murales à divers endroits de Rabat.
En plus d’ajouter une touche de couleur à la capitale marocaine, le festival Jidar se fixe également pour but de déconstruire les frontières existantes car en plus d’ouvrir les portes de l’art à un large public, les dix artistes conviés sont allés à la rencontre des étudiants de l’école nationale d’architecture (ENA) « pour faire tomber les murs entre architecture et arts urbains ».
Notons que le seul artiste marocain présent à cette quatrième édition est une tangéroise du nom de Ghizlane Agzenai qui a réalisé la fresque qui orne désormais la façade du musée d’art moderne et contemporain.
Avec des festivals tels que Mawazine, Jidar, ou le festival international du cinéma d’auteur, Rabat ne cesse de confirmer sa place de vivier culturel du Royaume.