Addis-Abeba – Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Nasser Bourita, s’est félicité des avancées réalisées par le dernier Sommet de l’Union africaine (UA) sur la question du Sahara marocain, soulignant qu’il s’agit là d’«une évolution importante pour laquelle les choses sont aujourd’hui claires».
En effet, selon un avis émis par le conseiller juridique de l’Union africaine (UA), le conseil paix et sécurité de l’organisation ne pourra plus « soulever, citer ou se référer à la situation au Sahara occidental de quelque manière que ce soit ».
Ainsi, cette commission ne pourra plus évoquer le dossier du Sahara marocain, une décision à portée juridique qui vient frustrer l’algérien Smail Chergui, commissaire à la paix et la sécurité, qui d’ailleurs a voulu installer un haut représentant de l’UA pour le Sahara avec un siège à Laayoune.
De son côté, le chef de la diplomatie marocaine, M. Nasser Bourrita considère que « Le 32eme sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba, a consacré la mise en œuvre de la décision du Sommet de Nouakchott qui avait décidé que la question du Sahara est traitée au niveau des Nations Unies et que l’UA doit apporter son appui et son soutien au processus onusien […] C’est le premier sommet dans lequel le rapport du Conseil de paix et de sécurité du l’Union africaine ne contient aucune référence à la question du Sahara marocain ».
Tandis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été investi durant ce 32eme sommet de la présidence de l’Union Africaine, en 2020 le Maroc devra subir la présidence du sud-africain hostile Cyril Ramaphosa, qui prendra ainsi la tête de l’UA.
Enfin, au niveau européen, après l’accord agricole en janvier, le Parlement européen a donné son approbation le 12 février à Strasbourg pour l’adoption du 4e protocole de pêche avec le Maroc.
Une très belle percée diplomatique de la part de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita à la tête haute.