Réfutation des affirmations algériennes sur le Sahara marocain : L’ONU entend la position de l’ambassadeur marocain Omar Hilale.
Omar Hilale démystifie les arguments algériens et met en évidence les incohérences dans leur position
Dans une présentation à la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a exposé une réfutation point par point des sept affirmations clés avancées par l’Algérie concernant le Sahara marocain.
Il a souligné le fait que dès 1963, le Maroc avait cherché à inscrire la question du Sahara espagnol à l’ordre du jour de la décolonisation de l’ONU, dans le but de récupérer ses provinces sahariennes, un objectif soutenu par des résolutions ultérieures.
M. Hilale a démantelé les affirmations de l’Algérie, dont celle portant sur le droit à l’autodétermination, le respect de la légalité internationale, le statut de simple observateur de l’Algérie, la prétendue occupation du Sahara, la solution du référendum, le rôle d’hôte des camps de Tindouf, et le soutien humanitaire à ces camps.
Parmi les points saillants de sa réfutation :
- Instrumentalisation de l’autodétermination : L’Algérie n’évoque le principe de l’autodétermination que dans le contexte du Sahara marocain, laissant de côté d’autres questions pertinentes.
- Non-respect de la légalité internationale : L’Algérie viole la Charte des Nations Unies en n’adhérant pas au règlement pacifique des différends et en ne respectant pas l’intégrité territoriale.
- Rôle central de l’Algérie : Dès le début du conflit, l’Algérie a revendiqué un statut de partie prenante essentielle.
- Territoire occupé : Le Sahara n’a jamais été un État indépendant et fait partie intégrante du Maroc depuis des siècles, en vertu de liens juridiques d’allégeance des populations au Sultan marocain.
- Obsolescence du référendum : Le référendum est désuet selon le Secrétaire général de l’ONU et n’est plus évoqué ni par le Conseil de sécurité ni par l’Assemblée générale depuis des années.
- Conditions dans les camps de Tindouf : Les camps de Tindouf sont caractérisés par une absence de l’État de droit, des violations graves des droits de l’homme et des liens avec des groupes terroristes.
- Aide humanitaire : L’Algérie apporte une aide minimale aux camps de Tindouf, tandis que la majeure partie de l’assistance provient de la communauté internationale. De plus, l’Algérie est accusée de détourner l’aide humanitaire pour armer le Polisario.
Lire aussi : Genève : Round des discussions sur le Sahara
La déclaration d’Omar Hilale avait pour but de déconstruire les arguments avancés par l’Algérie qui continue de soutenir le front séparatiste concernant le Sahara marocain tout en mettant en évidence ce qu’il considère comme des incohérences dans la position algérienne sur cette question.