Le système universitaire et de recherche dans le monde arabe souffre de la faiblesse de sa production en comparaison avec les standards internationaux.
Dans le cas du Maroc de nombreuses réformes sont tentées mais elles tardent à porter leurs fruits. Dans un entretien donné au journal marocain L’Économiste, le président de l’Université Hassan II, Idriss Mansouri, explique que l’université compte 123 laboratoires de recherche mais que le nombre de publications par enseignant se situe en dessous de 0,5 par an.
Des moyens supplémentaires sont nécessaires malgré le fait que le budget consacré à la recherche ait augmenté ces dix dernières années. Mais cela est insuffisant.
Les universités publiques doivent, au-delà des moyens, définir une stratégie de recherche à l’international et des facilités doivent être accordées en terme de recrutement de profils internationaux (étrangers ou marocains).