Au 22e jour du conflit entre Israël et la Palestine, les bombardements israéliens continuent sans cesse sur Gaza. Les frappes aériennes ont atteint une intensité sans précédent depuis le début de la guerre, détruisant des centaines de bâtiments et laissant des milliers de personnes sans abri. Des combats intenses ont également eu lieu entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas palestinien. Les bombardements israéliens continuent de détruire la ville.
Une coupure avec le monde de Gaza, où vivent quelque 2,4 millions d’habitants, est la conséquence des bombardements israéliens. En effet, une coupure des moyens de télécommunications et d’internet paralysent la ville et ses habitants. L’ONU craint une « avalanche de souffrances humaines » à Gaza, où l’armée israélienne mène une campagne de bombardements dévastateurs depuis le 7 octobre en représailles à une attaque du Hamas en Israël. Les raids israéliens ont tués plus de 7 000 personnes, en majorité des civils dont plus de 3 000 enfants, d’après les déclarations des autorités palestiniennes.
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Bombardement israéliens, une immense angoisse
L’aube s’est levée sur Ashkelon et Sderot, laissant la place à une odeur âcre de brûlé et à une colonne de fumée noire visible au-dessus de Gaza-ville. Les avions de combat israéliens ont continué à voler à basse altitude. Les détonations ont résonné sur le territoire de Gaza.
Dans la nuit, le Hamas a signalé des affrontements violents entre ses combattants et des soldats israéliens à Beit Hanoun et al-Boureij, ainsi que des salves de roquettes tirées en direction d’Israël.
L’armée israélienne a intensifié ses frappes et a confirmé que ses forces étaient entrées dans Gaza et y avaient élargi leurs opérations. Les bombardements aériens et maritimes ont continué, continuant la destruction de la ville.
La situation reste tendue et les hostilités ne montrent aucun signe de ralentissement. Les civils sont pris au piège dans cette violence aveugle, qui ne fait que causer de la douleur et de la souffrance.
Les bombardements israéliens coupent Gaza du monde
Les bombardements intenses nocturnes à Gaza ont coïncidé avec une coupure des communications et d’Internet, qui a entravé les opérations humanitaires et l’activité des hôpitaux. Le Croissant Rouge palestinien, ainsi que plusieurs ONG et agences de l’ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. Cette situation empêche également les ambulances d’atteindre les blessés.
La coupure de l’information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l’impunité des violations des droits humains, a averti Human Rights Watch. Depuis plus de 16 ans, le territoire palestinien est placé sous blocus israélien terrestre, aérien et maritime. Depuis le 9 octobre la ville est en état de siège total par Israël, qui y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture.
Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté qu’une « avalanche sans précédent de souffrances humaines » allait toucher la population de Gaza sans un changement fondamental. Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a indiqué que « beaucoup plus » de gens vont « bientôt mourir » en raison du siège israélien. L’organisation a réduit ses opérations de manière significative à Gaza en raison des bombardements et du manque de carburant.
Le porte-parole israélien Daniel Hagari a affirmé que l’armée « permettra aujourd’hui l’entrée de nourriture, de médicaments et d’eau pour la population » de Gaza. Cependant, l’impact de ces mesures reste à évaluer, étant donné que les opérations humanitaires dépendent également de la communication et de la sécurité.
La situation à Gaza est alarmante. Il est crucial que les parties impliquées trouvent une solution pacifique afin de mettre fin aux souffrances de la population civile,.
USA et Israël fustigés
La tension entre Israël et Gaza continue de s’intensifier, avec des bombardements israéliens qui visent les civils innocents, selon le président turc Recep Tayyip Erdogan. La communauté internationale, quant à elle, redoute une offensive terrestre à Gaza qui pourrait provoquer un embrasement régional. Depuis le 21 octobre, seuls 84 camions d’aide humanitaire sont arrivés depuis l’Egypte dans Gaza selon l’ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour. A New York, l’Assemblée générale de l’ONU a réclamé à une large majorité une « trêve humanitaire immédiate », une résolution saluée par la Palestine mais rejetée par Israël.
La tension est également très vive à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l’Iran. Ce dernier a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, proche allié d’Israël, ce qui inquiète la communauté internationale quant à un possible embrasement régional.
Dans ce contexte, il est crucial qu’Israël arrête cette folie et mette fin aux bombardements qui visent les civils innocents. Une trêve humanitaire immédiate doit être mise en place. Cela afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire nécessaire à la population de Gaza, . La communauté internationale doit continuer à faire pression sur Israël pour qu’ils mettent fin à cette escalade de violence qui ne peut qu’entraîner des conséquences désastreuses pour toutes les parties impliquées.
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