Nasser Bourita est arrivé aujourd’hui à Paris, 24 heures après le Conseil d’urgence pour le Sahara. Il doit s’entretenir avec le Roi Mohammed VI et le ministre des affaires étrangères de la République Française : Jean-Yves Le Drian.
L’ensemble des partis politiques marocains (majorité comme opposition) ont manifesté leur soutien à toutes les mesures qui seront prises prochainement par l’Etat pour préserver l’intégrité territoriale du Maroc.
A noter que l’Algérie et son régime pousse le Polisario à faire la guerre au Maroc, dans le contexte du draft du SG de l’ONU sur le Sahara. Cette situation est toutefois encore plus dangereuse que la dernière crise de Guerguerate car le cessez-le-feu de 1991 est violé et cause un casus belli, selon Omar Hilale, représentant du Royaume à l’ONU.
Au cas où le Conseil de Sécurité de l’ONU n’obtient pas le retrait des éléments du Polisario de la zone tampon, le Maroc interviendra militairement conformément au droit international qui permet le « droit de poursuite ».
Par ailleurs, le Maroc a été très clair (Bourita, Hilale, El Othmani etc) : Soit le Conseil de Sécurité prend ses responsabilités, soit le Maroc s’en chargera.
L’armée marocaine s’est positionné le long du mur de défense pour se préparer à toute éventualité.
