Dans cet article je ne parlerai pas sur l’histoire du Maroc mais précisément sur un essai titulé « LE SPECTRE DU TIERS-MONDE: L’éducation pour le développement » de Mohammed Tamim, et ce qui m’a le plus attiré dans son ouvrage est la partie dédiée à la surpopulation, il décrit:
« … La religiosité ou l’émigration sont devenues les principales échappatoires à l’indicible misère des pays du sud; l’émigration avec son incontournable corollaire: la xénophobie.
Ce sujet a pris une telle ampleur qu’il est devenu une des préoccupations, sinon la préoccupation majeure du citoyen moyen des pays industrialisés. Il a désormais un poids considérable dans les balances électorales. »
Il décrit ainsi dans son ouvrage, sur le tiers-monde, sa définition et comme il est écrit: « Une image déformée d’un temps révolu? », ainsi il décrit:
« … Ces manifestations de déstructuration, de tiersmondialisation qu’on a érigées en critères de développement, ont-elles existé en Grande-Bretagne au début du XIXème siècle? Nous allons essayer de monter que non seulement elles ont largement sévi mais leurs causes même se sont répandues sur le reste du monde par le biais de la Grande-Bretagne et de l’Europe.
… La panoplie des oeuvres d’art et des ouvrages relatant la misère de l’Europe au siècle dernier est interminable; aussi allons-nous nous limiter à un pays parce que c’est par là que le « mal » a commencé… »
Il décrit aussi que l’émigration est l’une des conséquences directes de la surpopulation, en disant:
« … Toute l’histoire de l’humanité n’est que l’histoire de migrations des peuples de contrées vers d’autres, migrations tantôt violantes, tantôt pacifiques. Mais depuis le siècle dernier, ce phénomène a pris en Europe d’abord un caractère particulier et se voit aujourd’hui atteindre des dimensions inquiétantes par son ampleur et sa rapidité. Un mur de fer, encore invisible, est en train de s’ériger entre le Nord et le Sud. »
Il décrit aussi l’importance de l’éducation comme un critère universel de développement, et comme il est décrit: « Penser l’éducation pour le développement. »