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Polémique sur la gratuité de l’enseignement public marocain

Une importante polémique est en cours sur la gratuité de l’enseignement public marocain, comme chaque année, contrairement aux propos infondés véhiculés dans la presse, l’école publique marocaine continuera d’être gratuite et obligatoire.

Sa gratuité n’a jamais été remise en cause, mais le gouvernement étudie les moyens pour propulser un nouveau modèle à l’enseignement.

Ainsi, l’Etat souhaite augmenter les investissements (aujourd’hui l’éducation coûte chaque année 25% du budget de l’Etat) pour l’enseignement, visant à construire de nouvelles écoles, améliorer les conditions. Par conséquent, les collectivités territoriales, les entreprises, les familles aisées devront « payer » pour participer à l’émergence de l’éducation pour l’ensemble des citoyens, cela à titre de « solidarité nationale ».

Cette polémique de la fin de la gratuité de l’enseignement est voulue par certains « lobbys » qui refusent de se sacrifier ou de laisser l’Etat réformer le système en profondeur.

Le gouvernement a déployé un vaste programme pour 2015-2030 pour réformer en profondeur l’ensemble du système scolaire au Maroc, augmenter les investissements, etc.

Par conséquent, l’école continuera d’être gratuite et demeure obligatoire pour tous.

Voici les grandes lignes de l’Etat en matière d’éducation dans le secteur public pour 2015-2030 :

-Généralisation de l’école préscolaire (maternelle) à l’ensemble du territoire -2027- ;
-Enseignement du français à partir du primaire avec l’arabe ;
-Un maximum de 30 élèves par classe;
-Refonte totale du programme scolaire ;
-Construction de 250 écoles pour 2018-2019 ;
-Construction de 120 structures professionnelles et généralisation du baccalauréat professionnel (pour atteindre 10% de l’offre) ;
-Une bourse d’étude pour l’ensemble des doctorants ;
-Mutuelle obligatoire pour l’ensemble des étudiants ;
-Mise en place de la devise : Équité, Égalité et Intégration.
-Mise en place des moyens pour accueillir les jeunes en situation de handicap ;
-Encouragement et investissement dans le secteur de la recherche et des sciences à titre de solidarité nationale ;
-La lutte contre le décrochage, l’école obligatoire jusqu’à l’âge de 15 ans, sans possible interruption, fin des redoublements abusifs, mise en place d’une cellule pour accompagner les élèves en difficulté. L’Etat mettra également à disposition de ceux qui ont abandonné l’école d’avoir un suivi pédagogique informelle via des programmes intensifs ;
-Formation professionnelle à partir du collège pour permettre aux élèves de rapidement entrer dans le marché de l’emploi ;
-Refonte de l’Université, avec la création d’une carte nationale de l’université, comprenant l’ensemble des stratégies de chaque structure, garantissant ainsi la transparence ;
-« Fusionner » l’enseignement privé avec le public, formant ainsi un seul noyau, l’enseignement marocain moderne ;
-Révision des langues de l’école marocaine, pour former ainsi la base pour l’ensemble des établissements et une unité globale. Ainsi l’arabe sera la langue principale, l’amazigh la langue de communication et enfin le français ainsi que l’anglais seront obligatoires comme étant des langues d’ouverture (l’anglais sera enseignée dès la première année de collège). Ainsi à la fin de son cursus, le marocain aura comme base l’arabe et l’amazigh ainsi que le français et l’anglais ;
-Mise en place des droits d’inscription dans l’enseignement supérieur (sauf si la famille ou l’étudiant ne détient pas les moyens pour poursuivre les études) ;

A noter qu’il existe un Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique, visant à coordonner les actions. Ce conseil publie régulièrement des données sur le secteur de l’éducation au Maroc et permet ainsi au gouvernement de pouvoir évaluer la situation.

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